Figures spatiales de Montréal dans une perspective de géopoétique urbaine

  • Licia Soares de Souza

Resumo

La réflexion ici s’organise autour de quelques représentations de Montréal qui devient de plus en plus un lieu d’écriture dans la littérature québécoise contemporaine. La ville est un espace physique et palpable avec ses limites géographiques. Mais la tension entre fragmentation et unité urbaine impose une visée privilégiée des espaces urbains dans lesquels s’entrecroisent des foyers culturels spécifiques. Le discours fictionnel rend compte d’un territoire citadin capable de mettre en relation des lieux variés de formations culturelles, de telle sorte que la perspective géopoétique sera assortie d’une confrontation entre certaines figures spatiales de la ville : L'espace-frontière, Montréal des longs voyages (Le souffle de l'Harmattan, Sylvain TRUDEL, 2001) ; L'espace-charnière, Montréal des immigrés et des gangs de rue (Côte-des-nègres, Mauricio SEGURA, 2003) ; L'espace-gigogne, Montréal des itinérants, squatteurs et braconniers (Squeegee, Henri LAMOUREUX, 2003), Montréal de la contreculture et des avant-gardes artistiques (Vamp, Christian MYSTRAL, 2004) et Montréal des suicidaires en série (Paradis, Clef en main, Denis ARCAN, 2009).
Seção
Dossiê Expériences et Écritures de l’Espace au Québec et au Brésil